Les bestioles, que vous les aimiez ou non.

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Animals, whether you like them or notEvidemment que les animaux sont intelligents. En tout cas pas assez cons pour qu’on puisse en  faire des saucisses en gardant la conscience tranquille.

Ils sont intelligents, et ils ont plus de points commun avec nous qu’un radis ou un pied de chaise.

Mais malgré la déferlante d’articles sur des chiens savants, de mainates qui chantent la marseillaise en vietnamien et d’abeilles qui thermo-executent leur ennemis, j’ai toujours l’impression que les animaux sont quand même nos esclaves. Pas par attribution divine, mais juste parce qu’on est plus intelligents qu’eux et qu’on en abuse évidemment.

L’humain, c’est le sommet de la chaine alimentaire, le truc qui s’adapte à tout, qui sait mettre un bonnet en laine après l’avoir tricoté, alors que le mouton lui, eh ben il se fait juste tondre. Aprés, quand il se les gèle, il ne peut rien imaginer d’autre que de se rouler en boule. C’est pas très malin, un mouton. Mais c’est pas une raison pour en faire un bien de consommation, non plus.

En fait, si on suit un raisonnement Bouddhiste, on considère souvent que la supériorité intellectuelle de notre espèce ne nous donne aucun droit sur les autres créatures. Des responsabilités, plutôt.

Donc en voici quelques unes (de responsabilités), rassemblées en une liste totalement arbitraire, jaillie de mon esprit obscurci par la haine et l’imbécilité:

Ne pas manger autrui 🔗

Vous l’attendiez surement celle-là, non ?
Toutes les excuses pour manger de la viande, c’est du réchauffé. Et pour cause, il n’y a rien qui peut justifier de tuer, vu qu’on en a pas besoin et que ça fait souffrir des animaux inutilement.

“Et les carottes, hein? Qui vous dit qu’elles ne souffrent pas, les carottes?”

Si un idiot vous demande ça à table, l’air goguenard, pour faire rire les convives de vos choix végétariens, proposez lui de se les foutre dans le cul, ses carottes, ça mettra un terme honorable à ce type de conversations sans issue (et c’est quand même plus classe que d’essayer de le convaincre en utilisant la PNL ).

Etudier les besoins des choses qui vivent 🔗

Les animaux, on croit souvent les comprendre.

“Si vous saviez ce qu’il me dit avec ses yeux !”.

Alors on met un imperméable à son teckel et on varie les plats cuisinés pour minou, même si le chat préfèrerait manger la même bouillie jusqu’à la fin de ses jours et que le teckel rumine un projet de suicide par le gaz dans son petit imper’ ridicule.

C’est chouette de vouloir du bien aux animaux, mais souvent impossible quand on n’étudie pas leurs charactèristiques et leurs besoins, souvent trèèèèèèès éloignés des notres. l’Internet est notre ami, même si on n’a que des questions navrantes sur les animaux.

Accepter leurs limitations pathétiques 🔗

Comme les animaux de compagnie sont prévisibles et rudimentaire, c’est tentant aussi de se dire qu’ils le font un peu exprès, quand même. Ils jouent les cons, finalement.

Pourtant non, ils le font pas exprès, ils sont nés comme ça. Un chien chassera probablement sa queue jusqu’à ce que l’arthrite l’empêche de se retourner. La tendance récente à penser que les animaux sont presque aussi intelligents que les hommes alimente notre impatience à leur égard:

Pourquoi mon crétin de chat continue de miauler désespérément alors que je suis en train de lui donner sa bouffe?

Parce que c’est un chat. C’est incurable, il vaut mieux l’accepter tel quel que de l’engueuler pour qu’il se reprenne: il ne se reprendra pas.

D’ailleurs peut être que c’est à nous humains, de changer et d’apprendre à traiter les autres êtres en amis. Pas parce qu’on est y obligé ou par conviction Bouddhiste, mais parce qu’on a le choix, et apparemment pas eux.

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